Jeanne Cordelier - les critiques 1976

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Les critiques de La Dérobade 1976

Jeanne Cordelier a débuté en littérature en 1976 avec le roman La Dérobade qui est salué par toute la presse. Cinq voix ici témoignent de l'accueil qu'a reçu l'écrivaine. (Les critiques de la nouvelle édition de La Dérobade, Phébus 2007 : médias 2007)

Extraits

Katia D. Kaupp, Le Nouvel Observateur : "Accrochez-vous pour lire son livre (...) et respirez bien, car vous pourriez hurler - mais lisez-le ! "

Jacques Cellard, Le Monde : "Jeanne Cordelier [...] écrit solidement: une belle langue verte très classique, très dense, qui ne recherche pas les effets, mais qui les trouve, un vocabulaire sans défaut, un souffle à rendre jaloux Hadley Chase. Les 'caves' que nous sommes, pas affranchis, doivent 'gamberger' serré pour suivre un récit dans lequel Villon, je crois, se retrouverait mieux que nous. [...] Mais, différence qui signe déjà grande dame de la plume, si les mots sont d'une autre langue, la syntaxe elle, est bien la nôtre, maniée avec une sûreté étonnante. " 

Jean-Jacques Brochier, Magazine littéraire : " La Dérobade est un livre fantastiquement vivant, construit, rapide, sans spectaculaire toc, juste de ton. On y trouve de découragement comme la vitesse du sentiment, la colère et la soumission, l'amour et la haine, tout ce qui fait un être humain en somme. [...] La passion, c'est celle de dire, de tout dire. Sans surenchère de mauvais goût, mais sans modération. Le livre se fait une force de sa longueur, de son poids. D'une certaine majesté, ampleur de son déroulement. Rien de superflu, d'exagéré, de redondant, rien de plat non plus ne vient arrêter l'intérêt, poser l'agaçante question de sa propre nécessité. C'est que le livre prouve le mouvement en marchant, répond sans cesse lui-même à cette question qu'il ne laisse pas au lecteur le temps ni la raison de poser: il est nécessaire. [...] La Dérobade est un livre qui restera. "

Yvan Audouard, Le Canard enchaîné : " Jeanne Cordelier a quelque chose en plus. [...] Un petit rien, un détail. Une broutille: c'est un grand écrivain. "

Nicole Savouillan, Libération : " Lorsqu'on lit La Dérobade, on se retrouve avec une femme-sœur, une femme que l'on a envie presque d'être et que l'on a toutes été un peu."

Georges Begou, France Inter : "Jeanne Cordelier fait le récit de sa vie de putain, avec des mots qui percent l'âme, le coeur et le ventre... un souffle lyrique à la Cendrars mais aussi une simplicité, une authenticité sans bavure."

 

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